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Côte-du-Sud
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Souvenances Canadiennes.

Henri-Raymond Casgrain (1831-1904), auteur, éditeur et historien originaire de Rivière-Ouelle, fut un intervenant de tout premier ordre dans l’émergence de la vie littéraire ainsi que dans le développement et la mise en valeur des études historiques au Canada français au XIXe siècle. Ses Mémoires, intitulés Souvenances canadiennes, rédigés au soir de sa vie entre 1899 et 1902, sont demeurés jusqu’à ce jour inédits. Compte tenu de leur importance sur le plan historiographique, l’historien et politologue Gilles Pageau et la Société historique de la Côte-du-Sud ont estimé que le temps était venu, après plus de 100 ans d’oubli, de rendre enfin accessible une édition substantielle de cette œuvre capitale, qui s’adresse tout autant au grand public et à la population sud-côtoise, particulièrement, qu’aux spécialistes de l’histoire et de l’histoire littéraire.

Fervent admirateur de Chateaubriand et de Lamartine, Casgrain y dépeint avec sa verve romantique les événements et personnages les plus marquants de sa vie et de son époque : souvenirs d’enfance à Rivière-Ouelle, passage des troupes britanniques en 1837, influences familiales, vie champêtre et religieuse, activités de chasse et de pêche, légendes de la région, genèse de ses œuvres ou encore rencontres et portraits de personnalités politiques et littéraires. Il explique également le rôle crucial qu’il a joué dans le développement de la vie littéraire et historique nationale. Plus qu’un simple témoignage, les Souvenances canadiennes présentent une fresque passionnante de ce siècle effervescent, celui qui a vu s’esquisser les grandes lignes de ce qu’allait devenir le Québec du XXe siècle.

Gilles Pageau
                                                                     
Originaire de La Pocatière, Gilles Pageau a étudié au Collège de Sainte-Anne et au Cégep de La Pocatière. À l'Université Laval, il obtient un baccalauréat avec majeure en histoire et une maîtrise en science politique. Spécialiste en développement démocratique international, il a fait carrière au Directeur général des élections et à l'Assemblée nationale du Québec. Auteur d'articles historiques pour les revues Cap-aux-Diamants et Le Javelier, il a édité des ouvrages de littérature personnelle du XIXe et du XXe siècle. Depuis 2011, année où il a publié en collaboration avec la Société historique de la Côte-du-Sud Évocations du fleuve Saint-Laurent dans l’œuvre d’Henri-Raymond Casgrain, il se consacre à la mise en valeur de l’œuvre de cet important historien et homme de lettres.

Ce volume de 559 pages est en vente au prix de 35$ à la Société historique de la Côte-du-Sud et à la librairie L'Option de La Pocatière.

 

 

 

Le mouvement patriote par Gaston Deschênes.

Lors des « troubles » de 1837 et 1838, la Côte-du-Sud n’a pas connu d’affrontements armés ni de répression comparable à ce qui s’est passé à Montréal et dans les environs. On en tire parfois la conclusion qu’il n’y avait pas de patriotes dans cette région, ce qui ne rend pas justice aux Sud-Côtois qui ont adhéré au mouvement de revendication des patriotes et qui ont milité pour atteindre leurs objectifs, sans nécessairement donner leur appui ou participer à la prise d’armes.


Ce bref essai ne prétend pas combler les lacunes de l’historiographie, ni de faire l’histoire définitive des patriotes de la Côte-du-Sud. Il propose une synthèse de nos connaissances actuelles, expose certains faits nouveaux et attire l’attention sur les acteurs souvent oubliés de cet épisode méconnu de notre histoire régionale.


Né à Saint-Jean-Port-Joli, Gaston Deschênes est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université Laval. Il a fait carrière à l’Assemblée nationale du Québec et signé plusieurs ouvrages sur le Parlement (dont Le Parlement de Québec, histoire, anecdotes et légendes et L’Affaire Michaud). Ses autres publications en histoire régionale (dont La Côte-du-Sud, cette inconnue, Les Origines littéraires de la Côte-du-Sud, Les Voyageurs d’autrefois sur la Côte-du-Sud et L’Année des Anglais) lui ont valu le Mérite historique régional, le prix littéraire Philippe-Aubert-de-Gaspé, le prix Monique-Miville-Deschênes, le prix Étienne-Chartier et le prix André-Laurendeau.

Le volume est en vente au prix de 20$ à la Société historique de la Côte-du-Sud.

 

Les ïles de Kamouraska par Pierre Giard.

Cinq îles et quelques îlots rocheux agrémentent le littoral du village de Kamouraska. Ce sont à premère vue des îles sans histoire, de modestes signes de ponctuation dans le long récit du Saint-Laurent.


Ce livre vous invite à jeter un nouveau regard sur ce petit archipel. D’anecdotes en secrets de famille, de recherches studieuses en simples contemplations, une véritable histoire des îles de Kamouraska s’est dessinée au fil de l’eau... et vous est maintenant offerte pour la première fois.

Le volume est en vente au prix de 20$ à la Société historique de la Côte-du-Sud.

 

Gilles Pageau et la Société historique de la Côte-du-Sud font revivre l’œuvre d’Henri-Raymond Casgrain.

Grâce au travail de l’auteur Gilles Pageau, la Société historique de la Côte-du-Sud ramène à notre mémoire une grande partie de l’œuvre littéraire de l’abbé Henri-Raymond Casgrain. C’est dans la chapelle du quai de Rivière-Ouelle, le dimanche 16 octobre dernier, que fut donc lancé le Cahier d’histoire intitulé «Évocations du fleuve Saint-Laurent dans l’œuvre d’Henri-Raymond Casgrain (1831-1904)»

Pour la publication de ce volume de plus de 240 pages, Gilles Pageau a puisé dans les nombreux ouvrages publiés par l’abbé Casgrain entre les années 1860 et 1902. Considéré par plusieurs comme «une figure dominante dans les lettres canadiennes de la seconde moitié du XIXe siècle» Henri-Raymond Casgrain ne cesse d’évoquer le fleuve dans l’un ou l’autre des ouvrages qu’il a signés. Ce sont ces évocations que Gilles Pageau a relevées et qu’il présente aux lecteurs en les regroupant sous dix chapitres. Dans les écrits de Casgrain, le fleure devient tour à tour voie de communication, lieu de loisir et de plaisance, source de mystère et de légende, lieu de spiritualité etc.

En présentant le fruit de son travail, Gilles Pageau a décrit l’abbé Casgrain comme un grand animateur de la vie littéraire au Québec. « À travers cette œuvre abondante, disait-il, j’ai retrouvé, comme un leitmotiv, de nombreuses évocations du fleuve Saint-Laurent empreintes de ferveur et de romantisme». Le langage littéraire de Casgrain emprunte en effet au style de ses idoles : Chateaubriand et Lamartine.

Né à Rivière-Ouelle en décembre 1831, l’abbé Henri-Raymond Casgrain fut éditeur, biographe, critique littéraire et historien. Sa production fut considérable : 85 ouvrages publiés; 200 articles; 80 000 volumes édités pour le Département de l’Instruction publique, etc. Il a en outre échangé plus de 5000 lettres avec quelque 850 correspondants répartis sur les cinq continents.

Natif de La Pocatière, Gilles Pageau a fait carrière au bureau du Directeur général des élections et à l’Assemblée nationale. Détenteur d’un baccalauréat avec majeure en histoire et d’une maîtrise en science politique obtenus à l’Université Laval, Gilles Pageau a publié plusieurs articles historiques pour les revues Cap-aux-Diamants et Le Javelier. Il a aussi édité des ouvrages de littérature personnelle du XIXe et du XXe siècle.

Le volume «Évocations du fleuve Saint-Laurent dans l’œuvre d’Henri-Raymond Casgrain» est disponible à la Société historique de la Côte-du-Sud, 100, 4e avenue, La Pocatière, 418-856-2104 ou par courriel à archsud@bellnet.ca On peut aussi se le procurer à la Librairie L’Option de La Pocatière au prix modique de 20$.

 

Paysages de marais par Mathew Hatvany.

Le long de la rive sud du fleuve Saint-Laurent, une série de digues imposantes de 5 m de haut et de presque 27 km de long, appelées localement aboiteaux, s'étirent le long de la côte du Kamouraska, au Québec. Avec une approche géohistorique, cet ouvrage explique les origines fascinantes de ces digues érigées dans les marais et leur rôle essentiel dans la modernisation du Québec. Par sa vision originale, Paysages de marais: Quatre siècles de relations entre l'humain et les marais du Kamouraska contribue grandement à modifier la compréhension généralement admise de la place de l'humain dans l'environnement.

Au cours des 150 dernières années, plus de la moitié des marais salés de l'estuaire du Saint-Laurent ont disparu. Trop souvent, cette perte tragique d'un habitat vital a été décrite comme ayant pour seule cause l'ignorance humaine et l'avidité. L'auteur rectifie cette interprétation montrant comment les Amérindiens, les colons français, les agronomes du XIXe et XXe siècles et les écologistes d'aujourd'hui ont considéré les marais du Saint-Laurent comme un lieu de survie sociale, culturelle, économique et environnementale. L'étude illustre la nécessité d'une approche géohistorique afin de comprendre dans toute sa complexité la place de l'humain dans son environnement.

Matthew Hatvany est professeur titulaire au Département de géographie de l'Université Laval et membre du Centre interuniversitaire d'études québécoises.

Cette traduction française de l'ouvrage Marshlands : Four centuries of Environmental Change on the Shores of the St. Lawrence (2003) est un projet initié conjointement par la Société historique de la Côte-du-Sud et Ruralys dans le cadre des fêtes du 150e anniversaire de l'enseignement agricole au Canada, La Pocatière, 1859-2009.

Le volume est en vente au prix de 25$ à la Société historique de la Côte-du-Sud.



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