Collège Sainte-Anne de la Pocatière
Les études

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LES ÉTUDES  
LE COURS THÉOLOGIQUE


Le Collège de Sainte-Anne ouvre ses portes le premier octobre 1829 avec une trentaine d'élèves et dispense l'enseignement de la théologie aux séminaristes en 1830.  L'abbé Étienne Chartier, assisté de deux séminaristes, en est le directeur sous l'autorité du fondateur, l'abbé Charles-François Painchaud.  En 1852, le personnel enseignant  se compose de huit prêtres, douze séminaristes et un laïc.  Le 22 septembre 1871, Mgr E.-A. Taschereau, archevêque de Québec, érige le Grand Séminaire du collège de Sainte-Anne.  Au fil du temps, les autorités religieuses veulent mettre un terme au régime des séminaristes dans les collèges.  En 1926, il y en a vingt-deux au collège de Sainte-Anne, en 1931, neuf et en 1933, il n'y en avait plus qu'un seul.  Ce fut une page d'histoire qui se tourna et qui appartiendra dorénavant au passé. 


LE COURS COMMERCIAL

La présence du Collège avait attiré l'attention sur les carences de la région au niveau des moyens de transport, de l'ignorance de la langue anglaise, de la comptabilité et de la tenue de livre.  Pour remédier à cet état de choses, on songea à établir un cours commercial qui débutera en 1842.  Les élèves qui terminaient leur cours et réussissaient l'examen final se voyaient décerner un diplôme d'études commerciales.  S'il y avait 94 élèves lors de la fondation du cours, il y en avait 612 une centaine d'années plus tard.   Avec la venue de Frères qui offraient les cours similaires, l'enseignement des collèges redevint exclusivement classique. 



LE COURS AGRICOLE

Dès 1845, l'idée d'un cours agricole est lancée dans la région, en rapport avec la ferme-école du Collège.  L'abbé François Pilote conçoit un plan s'enseignement agricole en trois degrés: la formation des agronomes, la formation des cultivateurs, l'introduction de l'enseignement de l'agriculture dans les écoles primaires.  La nouvelle école est bénie le 10 octobre 1859. Cinquante ans plus tard est érigé un édifice du côté sud-est de la montagne et en 1912, la vieille maison est délaissée au profit de la nouvelle construction.  En 1924 est érigée, par une loi spéciale, la corporation de l'École supérieure d'agriculture.  En 1938 est fondée l'École supérieure des pêcheries qui sera chargée d'organiser un service social économique.  En 1940, l'École d'agriculture est élevée au rang de Faculté d'agriculture par le conseil de l'Université Laval, titre qu'elle perdra en 1962 alors que la faculté d'agronomie sera localisée dans le campus de l'Université Laval.  Depuis lors, l'Institut de technologie agricole dispense l'enseignement agricole dans notre région.




LE COURS CLASSIQUE

Le fondateur du Collège avait imaginé un système d'enseignement où les meilleurs élèves se faisaient les répétiteurs de leurs confrères, ce qui permettait un champ d'action plus vaste à un professeur. Le programme des études sera influencé par l'établissement de l'Université Laval en 1852 et l'affiliation du Collège à l'Université en 1863.

En 1920, le collège avait 644 élèves inscrits et répartis en dix classes, comprenant chacune de une à trois divisions; soit la première, deuxième, troisième et quatrième commerciales.  Après la troisième, ceux qui optaient pour le cours classique entraient en Éléments qui les menaient au cours latin où les études classiques s'échelonnaient dans les six classes suivantes: Syntaxe, Versification, Belles-lettres, Rhétorique, Philosophie junior et Philosophie senior.


                      

 

Depuis 1940, la classe de Méthode a été intercallée entre la Syntaxe et la Versification.  En 1947, le cours commercial disparaît et la réforme scolaire des années 1960 amènera de nombreux changements.  En 1969, le collège cède son enseignement de niveau collégial au Cégep de La Pocatière et le Collège de Sainte-Anne se consacrera dorénavant à l'enseignement de niveau secondaire privé.

Pendant plusieurs années, les finissants se dirigeaient au pied de la Madone de la montagne du Collège.  Ils épinglaient sur eux un ruban et descendaient par la suite vers le Collège pour la distribution des prix.  La couleur des rubans arborés indiquait vers quelle profession l’étudiant s'orientait.


                                       

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