École d'agriculture
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L'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, première école du genre au Canada, fut fondée en 1859 sous l'égide de la Corporation du Collège de Sainte-Anne et de son supérieur l'abbé François Pilote. Le but premier de cette fondation est de donner aux cultivateurs des moyens d'améliorer  leurs terres usées par des méthodes de culture inadéquates et d'enrayer l'émigration vers les États-Unis.  Pour ce faire, on dispense des cours sur les nouveaux procédés en agriculture.  On forme aussi dans cette institution des professeurs et des agronomes.  Une ferme modèle, annexée à l'école, soutient cet enseignement et un journal fondé en 1861: La Gazette des Campagnes, propage les nouvelles connaissances. 


                                             

Jusqu'en 1912, l'enseignement est de niveau moyen (professionnel) et est donné presque exclusivement par les prêtres du Collège.  Cette même année, avec l'affiliation à l'Université Laval, s'ajoute un cours de trois ans qui conduit au baccalauréat en sciences agricoles.  En 1938, l'École supérieure des pêcheries et le Service social économique sont créés.  Toujours en 1938, l'École est intégrée à la Faculté des sciences et devient, deux ans plus tard, la Faculté d'agriculture.  Un cours de quatre ans y est dispensé.  En 1962, la Faculté d'agriculture s'installe sur le campus de l'Université Laval, à Sainte-Foy.  La Pocatière ne dispensera plus qu'un cours de trois ans en technologie agricole.

              

L'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière a joué un rôle prépondérant dans l'évolution des sciences agricoles de notre pays, dans la formation de cultivateurs et d'ouvriers agricoles compétents et dans la diffusion à grande échelle, par son journal, de procédés pour améliorer le rendement des terres.  En constante recherche, cette institution permettra de perfectionner le drainage des terres, construira des aboiteaux, améliorera les races bovines, enseignera la fabrication du beurre et du fromage, élaborera un nouveau système de labour; le labour Richard, créera des stations de recherche et mettra sur pied des cours répondant aux besoins du jour comme l'enseignement ménager agricole, des cours de coopération et de sciences de la terre, l'École supérieure des pêcheries et le Service social économique.


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